07 décembre 2010 - l'ETNA

07 décembre 2010 : Le 7 au matin, nous quittons le camping très tôt pour nous rendre au pied de l’ETNA : le plus haut et le plus actif des volcans Européens. Nous prendrons des télécabines qui nous monteront à 2500 mètres d’altitude. Pendant la saison d’Eté des véhicules permettent de faire l’ascension du haut des télécabines jusqu’à un cratère qui se trouve à environ 2900 mètres d’altitude, mais en décembre « nada », si l’on veut y aller … nous devrons marcher. C’est ce que nous entreprenons, la montée est très difficile, les enfants ont du mal à suivre. Nous grimperons pendant 2 heures ! Victoire n’en pouvant plus, elle finit très rapidement sur les épaules de Julien. Matis sera très courageux et fera l’ascension seul jusqu’au bout, non sans râler sur tout le chemin, mais quelle ne sera pas sa fierté arrivé au bout ! Nous n’en pouvions plus, essoufflé, épuisé (surtout Julien avec Victoire sur le dos. Nous n’en voyions pas la fin, plus nous montions, plus c’était enneigé, les enfants étaient gelés, pourtant nous savions que la température avoisinait les 0°C en haut et avions prévu les vêtements adéquats, mais il est vrai qu’il y avait une grande différence avec le bord de Mer où il faisait environ 20°C. Arrivés en haut, tout est enneigé et on ne voit pas le cratère. Le chemin n’étant plus balisé après, les nuages arrivant et sur les conseils d’un randonneur croisé en chemin, nous décidons de redescendre, heureux d’avoir atteint notre but, déçus de ne rien avoir vu d’extraordinaire à l’arrivé et épuisés … Nous passerons la nuit au pied de l’ETNA, totalement isolés au milieu de ce paysage lunaire, brûlé, sombre et fascinant. Il fait nuit noire, nous sommes totalement seuls et le vent souffle si fort qu’on l’entend siffler. Tout à coup nous entendons des hurlements comme des chiens qui hurlent à la mort mais tellement plus déchirants. Nous regardons au travers du carreau … et apercevons un loup ! Nous ne sommes pas rassurés du tout. Julien se conforte de ne pas avoir sorti la poubelle un peu plus tôt, dans la nuit noire. Nous pensons à toutes les histoires de (grand) méchant loup qu’on raconte aux enfants, maintenant qu’il est là pour de vrai, c’est les parents qui ont peur. Heureusement le sommeil des enfants est si profond qu’ils n’entendront rien ! Nous ne dormirons que d’un œil (enfin pas Corinne)

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