Iguazu

28 février 2011 : Visite des chutes d’Iguazu (en langue guarani : grande eau), plus de 200 chutes, sur un front de 2,7 km, se jetant les unes dans les autres, tantôt dans de minces filets d'eau, tantôt dans de larges et hautes cataractes dans un grondement assourdissant, dévalant au cœur d'une végétation tropicale exubérante (secondes forêts tropicales après l'Amazonie). Paraît-il que ni les chutes du Niagara, ni celles du Zambèze n'impressionnent autant. Une journée sera nécessaire pour visiter le parc ; vu des chutes d’en bas (circuit inférieur), d’en haut (circuit supérieur) d'où une passerelle est si proche des chutes que l'on se retrouve trempé et l’eau chutant et si importante, que l'on ne peut garder les yeux ouverts. Il fait tellement chaud que cette douche est un vrai régal ! Julien et moi prendrons aussi un bateau qui s'approche des chutes si près que nous sommes à nouveau trempés, c'est génial, on n'en prend plein les yeux trois… (De l'eau !). Les enfants nous attendront sur la rive, la balade étant trop impressionnante pour eux. Nous croiserons aussi dans cette merveilleuse forêt tropicale, un caïman (crocodiles ?), Tortues, coatis (adorable !), Singes, d’énormes papillons, un varan (style iguanes), comme un zoo, mais en mieux, ici pas de cage ! Nous rentrons le soir à notre hôtel, épuisés, heureusement une jolie petite piscine dans un jardin verdoyant nous attend.

 

1er mars 2011 : les chutes d’Iguazu se trouvent à la frontière du Paraguay et du Brésil et se visitent aussi de ces pays, mais impossible de passer les frontières avec notre voiture de location, en même temps, une journée entière de visite, c'est déjà bien. On opte pour la visite de la Güira Oga (la maison des oiseaux) qui est une réserve privée qui recueille et soigne des oiseaux et animaux blessés avant de les relâcher dans la nature, quand c'est possible. Cette réserve se trouve dans la forêt tropicale et débute en tracteur, puis à pied avec un guide. Sympa, mais un peu rapide à notre goût, c'était surtout pour les enfants, ils ont aussi apprécié moyennement. Pas grave, tout le reste de l'après-midi à la piscine ! Ouais… !

 

2 mars 2011 : nous quittons Iguazu, notre hôtel, et les deux Français que nous y avions rencontrés, deux anciens vignerons du bordelais avec qui nous avons partagé la piscine et nos dîners. Nous redescendons vers Buenos Aires (environ 1350 km), mais en chemin, nous nous arrêtons à San Ignacio afin de visiter les ruines de San Ignacio mini, qui est une ancienne mission jésuite (1696). Les ruines jésuites sont les mieux conservés et les plus importantes d'Argentine, d'ailleurs classé au patrimoine mondial de l'humanité. Construction grés ocre, ruines d'une « cathédrale » imposante dont le portail colonnade est un chef-d’œuvre. Les explications tout au long de la visite sont très intéressantes et permettent de mieux comprendre la vie des guaranis et le rôle « humanitaire » de ces missions jésuites. En plus, un peu d'art et de culture, dans ce pays, ça ressource. Les beaux paysages, c'est bien, mais si l'on n'y ajoute, des vieilles pierres et de l'histoire, c'est encore mieux ! D'autres missions jésuites dans la région (région qui s'appelle d'ailleurs MISIONES) que nous ne visiterons pas, ainsi que la fameuse TRINIDAD, du côté paraguayen, qui se trouve juste à côté, mais il y a la frontière infranchissable en voiture de location.

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